Richard Danilo Maciel Sousa Campos, par exemple. Le fils de Wamberto, devenu immortel au Standard, a eu jusqu'à présent une carrière passionnante et imprévisible. Une chose est sûre : ce Belge brésilien est lui aussi un ambassadeur à part entière du football belge actuel.

Une biographie pleine de dribbles tape-à-l’œil

L'histoire de ce milieu de terrain offensif se lit comme un roman plein de rebondissements. Le père Wamberto n'avait que 15 ans lorsque Danilo est né. Un an plus tard, en 1996, la famille a mis le cap sur la Belgique, où elle s'est installée dans la ville rurale de Nijlen. Après avoir été formé à l'Ajax et au Standard, Danilo a commencé sa carrière professionnelle mouvementée avec la première équipe des Rouches en 2010. Avec un modèle flamboyant tel que Wamberto, Sousa Campos avait créé beaucoup d'espoir chez les supporters du Standard, qui espéraient que le Brésilien allait suivre les traces laissés par son légendaire père.

Deux ans plus tard, sa relation avec les fans était déjà refroidie et il a été autorisé à partir immédiatement. Ce fût la première étape d'un parcours atypique. Du Metallurg Donetsk, il s'est rendu au FK Mordovia Saransk et au Dnipro Dnipropetrovsk, cela pouvant être considéré objectivement comme une trajectoire descendante par rapport à ses débuts prometteurs. En 2016, Danilo s'est rendu à Antalyaspor pour essayer de relancer sa carrière. Cependant, une offre lucrative lui a été proposée en 2019, avec un contrat avec le club d'Al-Wahda aux Émirats arabes unis. Un autre épisode assez court, car entre-temps, le Belge brésilien a signé pour le club biélorusse du Dinamo Minsk.

Le corbeau blanc en Biélorussie

Danilo Sousa Campos est l'archétype même du joueur qui n'a pas répondu aux attentes et pour qui cela aurait tout aussi bien pu se passer autrement. Des impulsions brillantes ont été alternées avec des jours sans, en ajoutant à cela une forme en dents de scie et des blessures qui se sont succédées un peu trop rapidement... Ce sont ce genre de petits détails qui font que nous ne le mentionnons pas dans le même catégorie qu'Hazard, De Bruyne ou d'autres grands joueurs. Intrinsèquement, il avait incontestablement la même classe et élégance que son père.

Pendant cette période de crise, seul le championnat biélorusse a continué son petit bout de chemin. En fait, il est le seul Belge à avoir pu maintenir un rythme de matchs ces dernières semaines. En termes de niveau de forme physique et mentale, il n'y a peut-être pas de meilleur compatriote à l'heure actuelle...

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